Israël (4e partie) : l’invention du « peuple palestinien »

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(Cet article a été publié sur Twitter sous forme de thread le 2 juillet 2020.)

Je continue ici ma série d’articles sur Israël. Si vous n’avez pas encore lu mes trois premiers articles, je vous recommande de le faire avant d’aller plus loin.

Article no. 1

Article no 2

Article no. 3

Je me dois ici de donner encore plus de détails historiques en ce qui concerne l’invention du « peuple palestinien ». C’est un fait historique avéré que la Palestine, en tant qu’entité autonome, n’a jamais existé au cours de l’Histoire.

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Le pays fut dominé successivement par les Romains, les Croisés chrétiens, les musulmans (qui n’ont d’ailleurs jamais fait de Jérusalem une capitale pendant qu’ils occupaient le pays), par les Ottomans et brièvement par les Britanniques aux lendemains de la Première Guerre mondiale. Dès 1917, avec la Déclaration Balfour, les Britanniques s’étaient montrés favorables à céder au moins une partie du territoire au peuple juif afin qu’ils y établissent un État souverain. Il n’existe pas de langue proprement palestinienne, ni même de culture spécifiquement palestinienne. Il n’y a même jamais eu de Palestine dirigée par des Palestiniens. Ces derniers sont des Arabes et ils sont indissociables des Jordaniens, la Jordanie étant elle-aussi une invention récente qui fut créée de toutes pièces en 1922 par les Britanniques. Le monde arabe contrôle 99,9% des terres du Moyen-Orient et Israël ne représente que 0,1% de la superficie régionale. Mais voilà, c’est déjà trop pour les Arabes. Ils veulent tout et c’est précisément là que se situe le nœud du conflit qui les oppose à Israël : l’avidité, la fierté, la jalousie et la convoitise. Toutes les concessions que pourrait faire Israël n’y suffiront pas.

Qu’en est-il des lieux saints de l’Islam? Il n’y en a tout simplement aucun à Jérusalem. Ça vous choque? Vous pouvez l’être. Je suis persuadé que vous n’entendrez jamais cette brutale vérité de la part d’aucun média international. C’est politiquement incorrect. Je sais que vous me direz : « La Mosquée d’Al-Aqsa et le Dôme du Rocher à Jérusalem représentent le troisième lieu saint de l’Islam. » Faux. En réalité, le Coran ne fait aucune mention de Jérusalem. La Mecque est citée des centaines de fois. Médine y est mentionnée un nombre incalculable de fois. Mais Jérusalem, jamais. Alors qu’inversement, Jérusalem est citée 669 fois dans la Torah. Il n’existe même aucune preuve historique que le prophète Mahomet se soit rendu à Jérusalem.

Alors, comment Jérusalem est-elle devenue le troisième lieu saint de l’Islam? Les musulmans se réfèrent aujourd’hui à un vague passage du Coran : la 17e Sourate intitulée « Le Voyage nocturne ». Il y fait état d’un rêve de Mahomet, transporté de nuit « du temple sacré au temple le plus éloigné et dont nous avons béni l’enceinte ». Au VIIe siècle, des musulmans ont identifié les deux temples mentionnés dans ce verset comme étant La Mecque et Jérusalem. Voilà à quoi tient la connexion si étroite entre l’Islam et Jérusalem : une connexion faite de rêve, d’imagination, d’interprétations et de mythes. Parallèlement, le peuple juif voit son enracinement à Jérusalem remonter jusqu’à l’époque du patriarche Abraham.

De plus, la si célèbre « Cisjordanie » est un autre mythe du Moyen-Orient. C’est un terme très récent qui a été inventé après la création de l’État d’Israël afin de masquer l’évidence du lien du peuple juif avec cette terre, dont le nom a toujours été « Judée-Samarie ». L’appellation « Cisjordanie » est apparue après 1948 et elle s’emploie à « gommer » le nom historique de la région. C’est du révisionnisme. Le problème du Moyen-Orient n’est pas un problème de territoires, mais un problème de territoire, de tout le territoire. Depuis 1948, les Arabes ont toujours eu le même but : ils sont pour le partage, à savoir la terre pour les Arabes et la mer pour les Juifs. C’est pour ça qu’ils ont attaqué l’État naissant d’Israël en 1948. Tout autre partage accepté par eux ne sera qu’une étape pour se rapprocher du but et en réalité, ils se fichent complètement de ces territoires. Ils ne veulent cette terre uniquement pour que les Juifs ne l’aient pas.

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En fait, on ne lit nul part le mot « Cisjordanie » dans la résolution 181 votée en 1947 à l’Assemblée générale de l’ONU, cette résolution historique qui partageait la Palestine Occidentale. Mais, on y lit clairement que la région en question est nommée « Judée et Samarie ». Bien sûr, comme toujours, les antisémites ne retiennent que ce qu’ils veulent bien retenir de cette résolution, soit uniquement les passages favorables aux « Palestiniens », et ils en oublient tous les passages favorables aux Juifs.

Permettez-moi de rajouter cette autre brutale vérité : les Juifs n’ont pris la terre de personne. Hé oui. Ça, ça doit faire mal. Dans ce lien, on peut lire les récits de l’époque. Mark Twain, Winston Churchill et Karl Marx reprennent vie pour nous raconter leur voyage en Terre Sainte. D’ailleurs, le Larousse de 1884 (photo 1) et celui de 1925 (photos 2 et 3) leur donnent aussi raison, ainsi que le drapeau palestinien de 1939 (photo no. 4). Navré pour vous, Mme @MenardAnnabelle.

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Au Québec, certains politiciens, certains artistes et certains médias sont largement contaminés par la propagande « palestinienne » qui a réussi à faire du « Palestinien » la figure emblématique de l’opprimé et à faire croire aux gens de chez-nous que la misère et la détresse des Arabes de la « Palestine » sont le fruit de la malveillance et de la cruauté sans aucune limite des Juifs. Or, les conditions lamentables dans lesquelles ils croupissent s’expliquent par le choix qu’ils ont fait dès le départ, il y a de cela 72 ans : réduire à néant l’État d’Israël plutôt que de se doter de leur propre État en Jordanie, qui occupe 77% de la Palestine historique et qui est peuplée à 66% de « Palestiniens », lesquels sont en réalité indifférenciables des autres Arabes, tout en vivant en paix avec leurs voisins. Pour le 23% restant de la Palestine historique, qui constitue en réalité le petit territoire qui se trouve entre le Jourdain et la Méditerranée, les 51 pays de la Société des Nations (la SDN) ont voté à l’unanimité en 1921 une résolution disant que les Juifs ont le droit irrévocable de s’y établir et de s’y auto-gouverner à leur guise.

De plus, les Accords de San Remo de 1923 accordent la souveraineté de l’ensemble du mandat britannique sur la Palestine au peuple juif. Ces clauses sont toujours d’actualité et sont toujours contraignantes. En 1923, les Britanniques n’avaient pas le droit d’amputer les 2/3 du mandat pour le donner à l’ancien chérif de La Mecque.

J’ai écrit que la Jordanie est un État palestinien et c’est on ne peut plus exact. En ce sens, je rejoins la pensée de Geert Wilders qui proposait, il y a des années, sa réponse au conflit qui gangrène le Proche-Orient : dire que la Jordanie est un État palestinien et qu’il y a donc, d’ores et déjà, un État palestinien, ce qui rend inutile la création d’un deuxième ou d’un troisième État palestinien. Je partage la réponse de Geert Wilders qui est même celle de Guy Millière.

Tout comme Guy Millière, je serais résolument favorable à l’annexion de la Judée-Samarie et de Gaza avec la création de zones autonomes pour les populations arabes, des zones au sein desquelles on apprendrait aux enfants à devenir des gens honnêtes, non pas, comme c’est le cas aujourd’hui, à devenir des auteurs d’attentats-suicides. C’est de toute façon ainsi que ça finira.

Certes, cette annexion aboutirait de fait à la création d’un État pour deux ethnies, mais ça ne voudrait pas nécessairement dire que l’une serait plus prolifique que l’autre. La natalité n’est pas ce que l’on croit être et les démographes le confirment : la proportion d’Arabes israéliens serait en léger recul. Pourquoi? D’abord, parce que les Juifs religieux font beaucoup d’enfants : ils font en moyenne huit enfants par famille. Ensuite, les Juifs séculiers font eux-aussi beaucoup d’enfants, toutes proportions gardées. Et si on les compare aux Européens, on parle de plus de trois enfants sur quatre par famille, ce qui est alarmant pour l’Europe.

Ensuite, les Arabes israéliens ont la tendance à faire légèrement moins d’enfants, même si le nombre voisine celui des familles juives religieuses. Puis, l’immigration juive vient apporter le dernier élément qui équilibre le tout. Au final, la proportion d’Arabes israéliens se maintiendra dans les mêmes proportions qu’actuellement, mais avec un très léger fléchissement dans les vingt années à venir. Ces faits sont très peu diffusés car ils constituent, de la part de la gauche israélienne, l’un des épouvantails destinés à effrayer la population et à l’inciter à plus de concessions vis-à-vis des Arabes.

Il y a des années, Jacques Brassard a dit qu’Israël avait le devoir historique de lutter sans faiblir pour protéger son droit à l’existence et que l’Occident tout entier avait le devoir moral d’être solidaire de ce long combat. On ne peut qu’être d’accord avec lui. Ne pas soutenir Israël, c’est se ranger dans le camp de l’obscurantisme, de la haine et de la barbarie. Ce n’est pas mon camp. J’appartiens à la civilisation occidentale, j’accepte de défendre ma civilisation et les valeurs de celle-ci. Et pour reprendre les paroles de Pie XI, je suis « spirituellement sémite ». Toute complaisance et toute forme d’apaisement servile et irresponsable à l’égard des djihadistes constituent une trahison des valeurs fondatrices et fondamentales de notre civilisation et un angélisme aveugle face à ce que Pierre-André Taguieff appelle « la haine ontologique et planétaire de l’Occident ».

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