Je me souviens du 11 septembre 2001

11 septembre 2001: 20 ans après | UQAM

J’avais 13 ans. J’étais en secondaire 2 et j’ai appris la nouvelle dans le cours d’Histoire. La prof était arrivée en retard en classe. Après une dizaine de minutes, elle est arrivée avec une télévision, l’a branché et l’a allumé à CNN.

La prof nous a alors dit que nous assistions à un événement historique qui changera sûrement la façon de penser et d’agir dans le monde. Nous étions tous médusés par ce que nous étions en train de voir. Vingt ans plus tard, je dois donner raison à mon ex-prof.

Le dernier cours que j’ai eu dans la journée du 11 septembre 2001, c’était Enseignement religieux. Le prof nous a alors montré à la télé les tours jumelles en train de s’effondrer. C’était la stupéfaction.

Ensuite, on avait passé une bonne partie du cours à discuter de tout ça. Avec les années, j’ai compris ce que Nonie Darwish avait compris la journée même (il faut dire qu’à l’époque, elle était moins jeune que moi) : le 11 septembre 2001, le djihad avait frappé les États-Unis en plein cœur économique (le World Trade Center), militaire (le Pentagone) et politique (tout indique que l’avion qui s’est écrasé dans un champ en Pennsylvanie, grâce à la rébellion héroïque des passagers, devait frapper la Maison-Blanche).

Ça fait vingt ans que le djihad a frappé les États-Unis, oui. J’avais ensuite passé ma soirée devant la télévision à écouter l’émission spéciale de Bernard Derome à Radio-Canada, ce que je ne faisais jamais à l’époque d’habitude. J’imagine que je ne suis pas un cas d’espèce. Plusieurs personnes de ma génération ont été « initiées » à l’actualité et à l’importance d’être informées avec le 11 septembre 2001. En tout cas, pour moi, ce fut le déclic et aussi le début d’un long cheminement qui me conduira en Sciences humaines au Cégep.

Personnellement, je ne me suis jamais autant senti Américain que durant cette journée-là et même durant les autres journées qui ont suivi cet événement qui a engendré un fort courant mondial de sympathie à l’égard des États-Unis. Qui ne s’était pas senti un peu Américain cette journée-là?

Fort heureusement, à l’époque, les États-Unis avaient un vrai président à leur tête en la personne de George W. Bush (2001-2009). Il a pris le taureau par les cornes, notamment en chassant les talibans du pouvoir en Afghanistan et en chassant Saddam Hussein du pouvoir en Irak. Une démocratie a pu naître dans ces deux pays. Ça a débouché sur une période de stabilité géopolitique (nonobstant la crise économique) à la fin de sa présidence.

Puis, Barack Obama est arrivé (2009-2017). Nonobstant l’assassinat de Ben Laden (l’architecte des attentats terroristes du 11 septembre 2001), Obama a transformé la victoire de Bush en Irak en défaite. Il a lâché ses alliés traditionnels. Il a fait de la Libye et de la Syrie les merveilleuses poudrières actuelles et est directement responsable de la création de l’EI et de la montée en puissance de l’Iran.

Puis, Donald Trump a été élu (2017-2021) et a repris là où Bush avait laissé, mais sous un autre style. Il a détruit l’EI, isolé l’Iran et signé un accord de paix historique entre Israël et des pays arabes sunnites, afin qu’Israël devienne le cheval fort au Proche-Orient. Alors, un retrait des troupes américaines en Afghanistan était devenu possible. Si Trump avait été réélu, il aurait été permis de croire à la chute des régimes chinois, nord-coréen et iranien et donc, à la chute du Hezbollah, du Hamas et de l’OLP.

Les traîtres qui ont opéré la fraude électorale de 2020 aux États-Unis voulaient l’inverse. Ils ont mis en place un président illégitime en la personne de Joe Biden. Ce faisant, la victoire en Afghanistan s’est transformée en défaite. Les talibans ont repris l’Afghanistan alors que les troupes américaines ont quitté le pays dans le chaos. L’EI et l’Iran sont revigorés. Israël est seul et dirigé par une coalition faible dont les membres ont des intérêts complètement divergents.

Ben Laden voulait détruire les idéaux américains. Les traîtres qui ont opéré la fraude électorale de 2020 aux États-Unis s’en sont chargés eux-mêmes, par l’intermédiaire de leur président illégitime. Quelle tristesse et quel malheur pour le Monde libre.

Pour moi, les 2977 victimes du 11 septembre 2001 (j’exclus délibérément les 19 terroristes) sont des héros et des martyrs. Les traîtres qui ont opéré la fraude électorale de 2020 aux États-Unis ont craché sur leur mémoire en opérant cette fraude massive afin d’imposer leur idéologie à leur pays et au Monde libre. Ils vivront avec les conséquences de leurs actes.

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