En mars dernier, j’écrivais un article sur le mondialisme. Dans la conclusion, je disais que plusieurs non-vaccinés (que je qualifiais de résistants) finiraient par céder, n’ayant pas le choix de plier sous la menace de perdre leur revenu ou ne pouvant plus sortir de chez-eux sans le passeport vaccinal. J’avais raison. Plusieurs non-vaccinés ont fini par céder, y compris moi-même. Je n’en ai pas parlé avant parce que, contrairement à d’autres, je ne fais pas de « virtue signalling » avec ça.
Le 31 août 2021, j’ai reçu ma première dose de Moderna et le 1er octobre 2021, ma deuxième. Deux de mes conditions sine qua non pour accepter de me faire vacciner ont donc été respectées : le non-mélange des vaccins et le respect des consignes du fabricant en ce qui concerne le délai entre les deux doses. L’autre condition sine qua non était que je reçoive un vaccin plus traditionnel, ce qui n’a pas été respecté.
Pourquoi ai-je cédé? Non, mon employeur ne m’obligeait pas à me faire vacciner. Il y a une pression que je pouvais tolérer (je me fiche pas mal de ne plus aller au restaurant) et une autre que je ne pouvais pas tolérer. Cette pression venait de ma famille, plus précisément de mes parents. Ils ont menacé de me déshériter si je ne me faisais pas vacciner maintenant. Ne pouvant pas accepter de perdre l’héritage qui me revient de droit à leur mort et ne pouvant pas me résoudre à ne plus avoir de famille à cause de ça, j’ai plié et je me suis fait vacciner (avec un sentiment d’échec, il va sans dire). Et puis, quand je regarde ce qui se passe en Australie, je sais que la vaccination obligatoire de tout le monde s’en vient à grands pas.
Je ne leur ferai pas le plaisir de me vacciner de force. Je l’ai donc fait avant qu’ils le fassent pour moi car je ne vois pas quelle utilité j’aurais dans un camp Covid.
Personnellement, j’attendais un vaccin plus traditionnel comme le Medicago ou le Novavax (et je ne suis pas le seul).
Or, j’ai fini par comprendre que ces vaccins n’arriveront jamais. Ces vaccins plus traditionnels, ils les bloquent, comme ils bloquent les traitements qui fonctionnent. Il y a vraiment une volonté de nous forcer à prendre les vaccins actuellement disponibles, plus particulièrement celui de Pfizer (ici et ici).
L’Affaire Guillaume Lemay-Thivierge démontre également que ces crapules ne reconnaîtront jamais à la plèbe le droit de choisir le vaccin qu’elle veut se faire injecter.
Puisqu’il y a une volonté de nous forcer à prendre le vaccin de Pfizer, j’en ai pris un autre. Quand un gouvernement m’oblige à prendre le produit d’une compagnie plutôt que celui d’une autre, j’ai tout de suite le réflexe de prendre le produit du concurrent quand il s’agit d’un produit de même nature. Or, ce réflexe n’est pas le seul à avoir guidé ma décision de choisir le vaccin de Moderna plutôt que celui de Pfizer. J’oublie AstraZeneca, puisque l’infirmière qui m’a donné ma première dose m’a dit qu’il n’y en avait plus et qu’ils n’en commanderont plus.
Voici donc les critères sur lesquels s’est basé mon choix. Contrairement à la gang de moutons de Panurge qui sont allés se faire vacciner parce que les médias leur demandaient de le faire, ma décision est basée sur une démarche intellectuelle assez rigoureuse. J’ai quand même été chanceux que des chiffres aient commencé à sortir au même moment où j’étais acculé au pied du mur. Ça m’a permis de prendre une décision rationnelle.
Premier critère : le passé criminel des compagnies
Je sais que pour plusieurs personnes, ce critère n’est pas vraiment important mais pour moi, il l’est. Acheter, c’est voter. Et ça fait longtemps que j’ai voté contre Pfizer. Je ne prendrai jamais rien qui vient de cette compagnie criminelle (ici, ici et ici), que ce soit un vaccin, une pilule, une pommade ou peu importe le produit.
En fait, des trois compagnies desquelles le Canada a reçu des vaccins, Pfizer est la pire de toutes, côté probité. Vous remarquerez que Moderna est clairement la moins pire.
Donc, avantage Moderna ici.
Deuxième critère : le déroulement des essais-cliniques
Paradoxalement, ce critère pourrait recouper le premier mais j’ai décidé de le mettre à part. Ça me renvoie à l’article de Peter Doshi dans le British Medical Journal en janvier 2021. Dans l’examen du vaccin de Pfizer par la FDA, 371 personnes ont été exclues de l’analyse d’efficacité pour « déviations importantes du protocole au plus tard sept jours après la deuxième dose ». Ce qui est préoccupant, c’est le déséquilibre entre les groupes randomisés du nombre de ces individus exclus : 311 dans le groupe vaccin et 60 dans le groupe placebo. En revanche, pour Moderna, seuls 36 participants ont été exclus de l’analyse d’efficacité pour « déviation majeure du protocole » : 12 dans le groupe vaccin et 24 dans le groupe placebo.
Autre chose.
« Nous n’en savons pas assez non plus sur les processus des Comités de sélection des événements primaires qui ont compté les cas de Covid-19. Étaient-ils aveugles aux données sur les anticorps et aux informations sur les symptômes des patients au cours de la première semaine après la vaccination? Quels critères ont-ils utilisé et pourquoi, avec un événement principal consistant en un résultat signalé par le patient (symptômes de Covid-19) et un résultat de test PCR, un tel comité était-il même nécessaire? Il est également important de comprendre qui faisait partie de ces comités. Alors que Moderna a nommé son comité de sélection de quatre membres – tous des médecins affiliés à une université – le protocole de Pfizer indique que trois employés de Pfizer ont fait le travail. Oui, les membres du personnel de Pfizer. »
Mais encore, 1125 participants aux essais de Pfizer ont été testés positifs au coronavirus au départ, soit 3%. Pour Moderna, on parle de 675 participants, soit 2,2%. D’après les calculs de Peter Doshi, Pfizer a signalé 8 cas confirmés de coronavirus qui étaient symptomatiques parmi les personnes testées positives au départ, soit un dans le groupe vaccin et 7 dans le groupe placebo. Pour Moderna, on parle de seulement un cas confirmé de coronavirus qui était symptomatique parmi les personnes positives au départ et ce cas était dans le groupe placebo.
Donc, avantage Moderna ici.
Troisième critère : l’efficacité des vaccins
Oubliez les taux de 94%-95% avec lesquels on vous a cassé les oreilles lorsque les vaccins sont arrivés. Moi, je veux savoir s’ils font vraiment la job qu’on attend d’eux, c’est-à-dire éviter les hospitalisations et les décès (puisque c’est acquis qu’on peut attraper le virus pareil et le transmettre pareil même si on est vacciné, sûrement parce que les vaccinés semblent avoir une charge virale plus élevée que les non-vaccinés).
Récemment, une étude du CDC suggère que le vaccin de Moderna est plus efficace que celui de Pfizer contre les hospitalisations. Respectivement, on parle de taux d’efficacité de 95% et de 80%. J’espère que vous comprenez aussi que 3,2% des vaccinés de Pfizer se ramassent à l’hôpital après avoir testé positif, contre 2,4% pour les vaccinés de Moderna.
Au Québec, l’INSPQ a aussi récemment sorti des chiffres qui démontrent que Moderna est supérieur à Pfizer pour tous les indicateurs.
Il ne faut pas oublier non plus que Pfizer perd 14% de son efficacité après quatre mois contre seulement 1% pour Moderna.
Je sais qu’en Israël (le laboratoire de Pfizer), ils virent fous avec une troisième dose, voire même une quatrième dose. Dans mon cas, si je sais encore calculer, je n’ai pas besoin d’une ou de plusieurs autres doses. Et si je devais avoir besoin d’une dose de rappel, si la tendance se maintient, ça risque d’être en 2023, voire en 2024 ou en 2025. Mais pas avant.
Pour ce qui est de l’efficacité absolue des vaccins, Moderna est supérieur à Pfizer, même si c’est de peu.
Le Lancet s’est déjà penché sur la différence entre l’efficacité relative et l’efficacité absolue ici.
Donc, avantage Moderna ici.
Quatrième critère : l’efficacité face aux variants
Voici un tableau que j’ai déjà publié sur Twitter.
Vous remarquerez que, comparativement à Pfizer, Moderna a un taux d’efficacité supérieur contre les quatre principaux variants et donc, un taux d’efficacité moyen supérieur.
Dans la colonne du variant Delta, j’ai mis le 39% d’efficacité de Pfizer selon le Ministère de la Santé d’Israël en juillet dernier. C’est pour cette raison que Pfizer se retrouve avec deux taux d’efficacité pour le variant Delta, à savoir le 39% du Ministère de la Santé d’Israël et le 42% de l’article de Futura-Sciences cité plus haut comme deuxième lien source du tableau. Et donc, de ce fait, il y a deux taux d’efficacité moyens pour Pfizer, le 62% pour le 39% et le 62,75% pour le 42%. Mais peu importe le taux qu’on prend, Pfizer est moins efficace que Moderna contre le variant Delta. Ce n’est même pas proche.
Aussi, le 23 septembre 2021, j’ai publié ce tableau sur Twitter en lien avec l’hydroxychloroquine et l’Ivermectine.
J’ai voulu aller plus loin en comparant l’efficacité de ces deux traitements avec l’efficacité des deux principaux vaccins (Pfizer et Moderna). Pour ce faire, j’ai repris les taux d’efficacité moyens du tableau où je présentais les taux d’efficacité des vaccins par variant. Puisqu’un vaccin est généralement donné en prophylaxie, j’ai pris les taux d’efficacité des traitements pour la prophylaxie. Dans le cas de l’hydroxychloroquine, j’ai additionné le nombre d’études positives et le nombre total d’études pour les deux types de prophylaxie (pré-exposition et post-exposition). Ça m’a donné 49 études positives pour 64 études totales, soit un taux d’efficacité de 76,6%.
Voici le tableau épuré que ça m’a donné.
Bref, les vaccinés de Pfizer sont vraiment les plus mal foutus. Seuls les vaccinés de Moderna peuvent se permettre de critiquer l’hydroxychloroquine. En revanche, aucun vacciné ne peut se permettre de cracher sur l’Ivermectine. En d’autres termes, j’ai reçu un vaccin qui équivaut presqu’à l’Ivermectine en ce qui a trait à son efficacité. Ainsi, je peux dire avec certitude qu’avec mes deux doses de Moderna + mon système immunitaire qui était déjà en bon état + mon alimentation riche en vitamine C, en vitamine D, en zinc et en magnésium, je me considère extrêmement bien protégé contre la grippe chinoise.
Donc, avantage Moderna ici.
Cinquième critère : les effets secondaires recensés par vaccin
Ai-je eu des effets secondaires après la vaccination? Oui. Après ma première dose, j’ai eu mal au site d’injection pendant une journée et demie. Après ma deuxième dose, j’ai été amorphe pendant deux jours. Je dois avouer avoir dormi pendant dix heures entre la nuit du 1er et du 2 octobre. Par la suite, ça s’est replacé. Mais je suis bien conscient que ce n’est pas le cas de tout le monde.
Voici un tableau que j’ai déjà publié sur Twitter, à savoir le nombre de décès par vaccin et par groupe de réaction dans l’Union européenne en date du 25 septembre 2021.
Voici la procédure pour accéder à ces chiffres.
Si on résume, sur 27 groupes de réaction, Pfizer est le vaccin le plus mortel pour 22 d’entre eux. Moderna est le vaccin le plus mortel pour quatre d’entre eux et AstraZeneca, pour un seul d’entre eux.
L’INSPQ dit aussi la même chose en ce qui concerne les manifestations cliniques inhabituelles (les MCI) par vaccin. Ce sont des chiffres du 4 octobre 2021.
Le taux de MCI pour 100 000 doses est trompeur puisque le Québec vaccine sacrément plus avec Pfizer qu’avec n’importe quel autre vaccin. Si le dénominateur de votre fraction est moins élevé, le taux sera plus élevé. C’est une règle mathématique incontestable. Quand on regarde juste les MCI en nombre absolu et en pourcentage, on voit très clairement que Pfizer ramasse la palme comme c’est le cas partout ailleurs dans le monde.
L’analyse par vaccin la plus complète que j’ai pu lire jusqu’à présent est celle de Laurent Mucchielli en France. En gros, voici son tableau-résumé pour la France.
Et voici son tableau-résumé pour les États-Unis.
Si on additionne les décès en France et aux États-Unis, ça donne 3457 décès après vaccination pour Pfizer et 2816 décès après vaccination pour Moderna.
Je ne dis pas que Moderna est sans tache ici. Quand bien même que Moderna ait remporté le prix du meilleur vaccin anti-Covid du World Vaccine Congress au printemps dernier, leur vaccin a aussi eu ces histoires d’horreur. Mais quand on regarde les chiffres froidement, on se rend compte qu’il s’avère (du moins, jusqu’à présent) moins mortel que celui de Pfizer. Il a aussi moins d’effets secondaires recensés après vaccination.
Donc, avantage Moderna ici.
Sixième critère : la comparaison par pays
Un sixième critère peut s’ajouter. Voici une comparaison entre Israël, le Royaume-Uni, la France et la Suisse. Les chiffres sont tirés du Worldometer et datent du 5 octobre 2021 pour ce qui est du nombre de nouveaux cas et du nombre de nouveaux décès et du 3 ou 4 octobre 2021 (dépendamment du pays) pour ce qui est du taux de vaccination.
Est-ce si surprenant que la Suisse (l’un des rares pays dans le monde à utiliser majoritairement Moderna au lieu de Pfizer) tire mieux son épingle du jeu en ce qui a trait aux nouveaux cas et aux nouveaux décès que les pays qui ont jeté leur dévolu sur Pfizer? Je ne crois pas.
Donc, avantage Moderna ici.
Et alors?
À la lumière des ces six critères qui ont guidé mon choix de vaccin, Moderna était la moins pire option sur la table. C’était le pis-aller. Je ne dis pas que tout le monde devrait suivre mon exemple et sauter sur ce vaccin les pieds joints. Ce texte servait seulement à vous faire part des raisons qui m’ont poussé à me faire vacciner et de ma démarche intellectuelle ayant guidé mon choix de vaccin. On parle d’un produit que l’on se fait injecter dans le corps. Tout le monde devrait faire une démarche de ce genre avant de se faire injecter un produit qui peut leur faire plus de tort que de bien. Il est impératif de prendre une telle décision de la façon la plus libre et la plus éclairée possible. Puisqu’on nous refuse cela, à défaut de prendre une décision libre, j’ai pris une décision éclairée en fonction des informations que j’ai pu trouver.
Pour l’instant, je ne regrette pas mon choix. Peut-être que dans six mois, les chiffres auront évolué et diront autre chose, ce qui me fera regretter mon choix. Mais pour l’instant, il n’en est rien. Je suis en paix avec moi-même. Si vous n’êtes toujours pas vacciné et que vous venez à être acculé au pied du mur, je vous recommande de faire l’exercice que j’ai fait avant de vous faire vacciner. Ça peut être en fonction des six critères que j’ai traité dans cet article ou en fonction de d’autres critères que je n’ai pas traité mais qui sont importants pour vous. C’est votre corps. C’est à vous de prendre votre décision en fonction des critères qui sont les plus importants pour vous si jamais vous vous retrouvez dans la situation dans laquelle je me suis retrouvé.
Même vacciné, je demeure contre la vaccination des femmes enceintes (surtout celles qui allaitent) et contre la vaccination des enfants avec ce genre de vaccin. Le risque n’en vaut pas la peine pour eux. Je demeure également contre toute forme de coercition vaccinale et la vaccination obligatoire. Je demeure également contre le passeport vaccinal, que je n’utiliserai pas, à moins d’un cas de force majeure (comme un besoin urgent d’aller à l’hôpital). S’ils sont capables d’inclure l’Assemblée nationale dans le passeport vaccinal, ces psychopathes sont tout à fait capables d’y inclure les soins de santé et les hôpitaux. Je crois même que c’est l’une des prochaines étapes.
D’ailleurs, l’Assemblée nationale n’aurait jamais dû être inclue dans le passeport vaccinal. À chaque fois qu’un gouvernement a empêché une partie de ses citoyens d’accéder à son Parlement (qui est censé être la maison du peuple), ça s’est toujours mal terminé. Tous les livres d’Histoire le démontrent.
Ça nécessitera que je reparle de tout ça. D’ici là, portez-vous bien dans le monde déshumanisant que l’on tente de nous dessiner.
Gardez le sourire.
Politiquement incorrect 
One thought on “J’ai cédé : je suis maintenant un vacciné de Moderna”