« The chinese way of war » : civilisation de la honte versus civilisation de la culpabilité

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(Cet article a été publié sur Twitter sous forme de thread le 29 août 2020.)

Je continue la réflexion que j’avais entamé hier. Je vous recommande de lire mon article d’hier avant d’aller plus loin.

D’abord, je vais répondre à ce commentaire de @DenB15704689 qui m’a écrit ceci.

Je n’ai jamais dit que le professeur Didier Raoult est un « saint ». Par contre, il est un très grand scientifique de renommée internationale et oui, je crois que l’Humanité serait mieux servie s’il était beaucoup plus respecté et écouté. Je le mettrais même à la tête de l’OMS n’importe quand en lieu et place du philosophe-militant qui squatte la direction de cette organisation complètement corrompue. Ainsi, l’OMS aurait de nouveau un médecin à sa tête et qui plus est, un éminent scientifique. Et en ce qui me concerne, j’ai de l’estime pour les grands penseurs. Dans le contexte québécois, j’ai eu la chance de rencontrer un certain nombre de grands penseurs dans ma vie. Je les ai toujours traités avec le plus grand respect. Outre quelques professeurs qui m’ont marqué, ça va de Pierre Falardeau à Michel Chartrand qui ont, à eux deux, forgé la plupart de mes idées et ma façon de voir les choses. Dans le contexte international, je n’ai jamais rencontré de grands penseurs mais ceux qui sous-tendent la plupart de mes idées sont bien évidemment Karl Marx, en passant bien sûr par Pierre-André Taguieff, Michel Gurfinkiel et Guy Millière.

Le respect que je leur porte équivaut aussi à celui que je porte pour de grandes personnalités politiques. Dans le contexte québécois, ça va de Pauline Marois à Frédéric Bastien aujourd’hui. Dans le contexte international, ça va de Fidel Castro, Hugo Chavez et Nelson Mandela jusqu’à Carles Puigdemont, le Dalaï-Lama et Benyamin Netanyahou aujourd’hui, lui qui est le leader du Monde libre. Je sais donc ce que sont des grands penseurs. Je sais ce que sont des personnalités intellectuelles et politiques de grande importance et de grande envergure et je pense qu’il importe de respecter ces personnalités. Surtout qu’aujourd’hui, de telles personnalités sont une denrée rare. On le remarque très vite quand on ouvre un journal. Mention spéciale malgré tout à Mathieu Bock-Côté qui est, je crois, le moins mauvais des chroniqueurs à sévir dans les médias québécois traditionnels dans le contexte de la lamentable époque dans laquelle nous vivons. Pour le reste, je n’ai pas beaucoup d’estime et de respect pour les gens qui se pensent plus intelligents qu’ils ne le sont en réalité, quand bien même ils peuvent avoir des moments de lucidité.

Ceci étant dit, je poursuis la réflexion entamée hier. Je vois ici ou là des gens qualifier d’assassinat de masse ce qui s’est passé dans les CHSLD. Je suis assez réticent avec la notion d’assassinat de masse. Je pense qu’il aurait pu y avoir beaucoup moins de morts si les décisions politiques ineptes et monstrueuses comme celles dont j’ai déjà parlé n’avaient pas été mises en place. Je pense notamment à la crise des PAB qui étaient en nombre insuffisant pour faire face à la pandémie, tout en étant sous-payés et voyageant de CHSLD en CHSLD, crise héritée de la Réforme Barrette mais accentuée par l’iniquité salariale instaurée par la CAQ entre les nouveaux PAB versus ceux qui étaient déjà sur le terrain. Mais je pense aussi à l’interdiction des aidants naturels dans les CHSLD alors que la plupart des aînés ne font confiance qu’à leur aidant naturel pour leur donner les soins de base. Je pense aussi à cette directive criminelle de retourner les personnes infectées dans leur CHSLD ou leur RPA, ce qui a grandement contribué à augmenter la transmission interhumaine et le nombre de morts pour la population la plus à risque. Cette décision est criminelle, purement et simplement. Je pense aussi et surtout aux repas dégueulasses qui sont servis dans les CHSLD, au manque de soins et au retrait de la vitamine D.

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Certains aînés ne sont même pas morts du coronavirus de Wuhan. Ils sont plutôt morts abandonnés, seuls, déshydratés, affamés, sales et dans leur urine et leur marde et la plupart ont même été retrouvés par terre. Et la plupart n’ont même pas été retrouvés morts la journée même. J’écris ça et j’ai un sentiment de révolte qui monte en moi. Mais je ne suis pas certain que l’on soit face à quelque chose que l’on puisse véritablement qualifier d’assassinat de masse même si cela a toutes les apparences d’un génocide soft. Il ne faut jamais oublier que les aînés représentent les traditions et la mémoire d’un peuple et d’une civilisation. Débarrassés des représentants de notre mémoire collective, je dirais que le triumvirat mondialisme-intersectionnels-Islam radical n’aura presqu’aucun mal à mettre en place son « nouveau monde », accompagné bien sûr des mafias politiques, économiques, journalistiques, scientifiques et médicales dont je parlais dans mon article précédent et qui sont en train de prendre le pouvoir. Les mafias et le triumvirat partagent le même agenda de soumission et d’asservissement des populations et de ce fait, ils sont des compagnons de route dans la mise en place de leur agenda qui est un agenda commun. Voilà tout le respect que ces gens ont pour notre patrimoine. Par contre, même si je suis réticent avec la notion d’assassinat de masse, il y a indubitablement eu (et il y a toujours) de la négligence criminelle (la pénurie de PAB a débuté il y a 30 ans) et un refus de prêter secours à des personnes en danger de mort en refusant de leur donner le seul traitement qui marche dès le début des symptômes (hydroxychloroquine + azithromycine).

Par contre, ce qui me semble très délétère, c’est la peur-panique qui a été répandue sur presque toute la surface de la planète pour une maladie qui, quand bien même dans ses formes les plus graves peut être mortelle et tragique, va faire moins de morts que la grippe saisonnière, soit à peu près la moitié du nombre de morts de la grippe saisonnière si vous regardez les chiffres. Donc, tous ceux qui ont dit (et le professeur Raoult en fait partie) que cette maladie ne ferait pas bouger beaucoup (ou même pas du tout) les statistiques de mortalité annuelles avaient raison. C’est une maladie qui a tué (et qui va malheureusement encore tuer) moitié moins que la grippe saisonnière.

Et il importera de regarder de près pourquoi les statistiques de la grippe sont très étranges cette année puisqu’il n’y a quasiment pas de cas de grippe. Il y en a beaucoup moins que d’habitude. Il faudra donc véritablement s’interroger sur cette peur-panique et sur ses conséquences parce qu’à mes yeux, elle n’avait pas lieu d’être.

Je vais maintenant reprendre des points que je veux aborder. Suite à ma série d’articles sur l’empirisme vs le rationalisme, quelqu’un qui manifestement n’a pas compris ce que j’écrivais m’a dit en privé que la notion de démocratie absolue est incompréhensible. C’est pourtant simple à comprendre mais je vais l’expliquer. La démocratie absolue, c’est la démocratie sans limite. Dans une démocratie sans limite, on peut voter pour quelqu’un qui va dire vouloir instaurer une dictature ou qui, de facto, une fois au pouvoir, peut instaurer une dictature. C’est la démocratie à la française et à la québécoise actuelle parce qu’actuellement, il y a beaucoup de décisions de type dictatorial qui sont prises en France et au Québec. Donc, la démocratie absolue, c’est ça. C’est la démocratie qui régnait en Allemagne quand Hitler est arrivé au pouvoir. C’est ça, la démocratie absolue. La démocratie selon le Droit ou dans le cadre du Droit, c’est une démocratie dans laquelle la population peut choisir ses gouvernants mais dans un cadre qui ne peut excéder les limites du Droit.

Et ce cadre est défini au Royaume-Uni par le Bill of Rights anglais de 1688 et aux USA par le Bill of Rights américain qui date de l’époque de la Révolution américaine. Et aucun gouvernement ne peut excéder les limites du Droit tel qu’il se trouve défini. Donc, la possibilité d’avoir des lois comme la Loi Avia, la Loi d’auto-amnistie et le PL61 est quelque chose d’impossible dans un tel contexte. Dans le contexte où la liberté est ancrée dans le Droit, des mesures de confinement comme celles qui ont été prises ici seraient impossibles. Aux USA, des gouverneurs démocrates qui ont pris des mesures bien moins contraignantes que celles-là se sont malgré tout retrouvés avec d’immenses manifestations sur le dos. Donc, un gouvernement qui est encadré par le Droit est un gouvernement qui est encadré non seulement par des textes de droit et par une définition des droits mais aussi par une population qui sait qu’elle est protégée par le Droit.

La confusion du Droit avec la loi comme on peut le voir en France et au Québec (« ce qu’une loi a fait, une autre loi peut le défaire ») est un système très mauvais. Pourquoi? Parce qu’une loi fait quelque chose et cette loi peut être complètement liberticide parce qu’il n’y a pas de véritable limite. Je dirais qu’on peut même se retrouver avec des absurdités complètes comme celle qui consiste à pouvoir prendre le métro mais à ne pas pouvoir se promener en forêts. On risque de contaminer les arbres. On ne peut pas non plus se promener en montagnes. On risque de contaminer les pierres. Aux USA, certains gouverneurs démocrates ont pris des mesures de ce genre-là et elles ont été automatiquement contestées. Elles ne sont pas acceptées docilement comme c’est le cas en France et au Québec.

Maintenant, je me dois de distinguer les expressions « Monde libre » et « civilisation occidentale ». J’emploie souvent les deux. Je pense que nous sommes dans le Monde libre. Mais j’utilise aussi l’expression « civilisation occidentale » parce que la civilisation dans laquelle nous sommes est celle qui a apporté les idées de liberté, de démocratie et de droits naturels des êtres humains sur toute la surface de la planète. Et donc, les pays où se sont implantées les idées en question sont des pays occidentalisés. Donc, il y a un monde occidental et dans ce monde occidental, des pays sont devenus des pays du Monde libre parce qu’ils ont été influencés par la civilisation occidentale. Il importe aussi de ne pas oublier que c’est la civilisation occidentale qui a apporté l’ensemble de ces valeurs et que la matrice de l’essentiel de ces valeurs se situe dans le judaïsme. Pour ma part, je ne l’oublie jamais un seul instant.

Je dis ça parce qu’il y en a un qui m’a parlé du Japon en me disant que ce pays peut être considéré comme faisant partie du monde occidental. Non. Le Japon fait partie du Monde libre et il est en partie occidentalisé. C’est pour ça qu’il y a une démocratie au Japon mais ce pays est encore porteur de différences. Il est très important de le comprendre si on veut comprendre un certain nombre d’épisodes, notamment l’épisode Carlos Ghosn. Beaucoup de gens parlent du Japon sans connaître la culture japonaise. Connaissant assez bien cette culture, je dois dire que la société japonaise ne fonctionnera jamais pleinement comme une société occidentale. Pour un Japonais, un Occidental sera toujours considéré comme un « gaijin », c’est-à-dire un individu de l’extérieur. Et il y a une notion qui me semble importante si on veut comprendre la mentalité japonaise, c’est la notion de Makoto. En japonais, « Makoto » veut dire « sincérité ».

Mais la sincérité dans le contexte japonais n’a rien à voir avec ce que l’on appelle la sincérité dans le monde occidental. Dans le monde occidental, la sincérité consiste à dire ce que l’on pense. Dans le contexte japonais, la sincérité consiste à dire ce que l’on doit dire depuis et par la position que l’on occupe dans la société et depuis et par les dettes et les devoirs que l’on a vis-à-vis de son entreprise, de ses collègues de travail, de sa famille, de ses amis, etc. Donc, la sincérité est définie de façon complètement différente dans la civilisation japonaise. Et si l’on comprend ça, on comprend énormément de choses. Si vous regardez des films de Yasujirō Ozu, vous pouvez voir des éléments très intéressants. Ce sont des films typiques de la civilisation japonaise. Vous pouvez voir des moments où des gens ne disent rien à l’intérieur de leur entreprise puis ils se retrouvent à l’extérieur de l’entreprise dans un endroit où l’on boit de l’alcool. L’alcool sert à se faire des plaisirs au Japon. Et lorsque ces gens se retrouvent et boivent de l’alcool dans la sphère des plaisirs, il y en a un qui peut dire à l’autre : « Excusez-moi, je suis un peu ivre. » C’est une formule qui permet de dire : « Je suis hors de la sphère de sincérité de l’entreprise, je suis dans la sphère des plaisirs, je peux maintenant vous dire quelque chose de différent. » Si on comprend ça, on comprend la mentalité japonaise.

Ce que je viens de dire doit aussi être compris quand on parle de la Chine. Et là, je vais un peu faire du pouce sur la question de Mme @CloutierClaude1 sur le « crédit social » en Chine.

Quand la Chine s’est ouverte au commerce international lors de son adhésion à l’OMC en 2001 en disant qu’elle sauverait la mondialisation avec une main-d’œuvre qui ne ferait jamais grève, on pensait qu’elle allait également se démocratiser et qu’elle allait fonctionner comme le monde occidental. Or, c’est tout le contraire qui s’est produit. La Chine ne pouvait pas fonctionner comme le monde occidental pour deux raisons. D’abord, la Chine est un pays à régime totalitaire. Ça devrait être apparent et flagrant pour tout le monde. Un régime totalitaire est un régime avec lequel on ne peut pas passer de contrat parce que c’est un régime qui pratique la prédation et qui veut dominer d’une manière absolue. Ensuite, la Chine a une civilisation très différente de la nôtre. Il y a des Chinois qui s’occidentalisent comme ceux qui vivent sur l’île de Taïwan. Eux, ils sont occidentalisés et se rapprochent du fonctionnement de la civilisation occidentale. Mais dans la Chine continentale, dans la Chine communiste, on a quelque chose qui est un mélange de communisme et de marxisme-léninisme, sauce maoïste, et de retour à des éléments de la civilisation traditionnelle chinoise dans lesquels se mêlent le taoïsme tel qu’inscrit dans le Tao Tö King, le confucianisme et des éléments de bouddhisme. Dans ces cas-là, on a quelque chose qui consiste à considérer que l’on doit petit à petit se donner les moyens d’englober le monde et les sociétés. La société chinoise est une société qui, dans sa tradition, indépendamment du but du totalitarisme, les idées de liberté individuelle et d’initiative personnelle n’existent pas. Donc, c’est une société dans laquelle la population peut parfaitement se glisser dans le totalitarisme.

Si on comprend la façon dont la Chine fonctionne, on comprend qu’elle est un pays qui entend devenir hégémonique et phagocyter le reste du monde. Et la Chine est un pays comme ça parce que dans son fonds civilisationnel, on retrouve quelque chose qui ressemble à la sincérité dans le contexte japonais. Les Chinois vivent dans une civilisation qui n’est pas une civilisation de la culpabilité mais une civilisation de la honte. C’est d’ailleurs le cas de l’ensemble des sociétés asiatiques. Une civilisation de la culpabilité, c’est une civilisation comme la nôtre dans laquelle nous comprenons la différence entre le Bien et le Mal et où nous pouvons dire : « Ne fais pas ça, c’est mal. » Dans le contexte chinois, on n’est pas là du tout et ça se voit dans l’éducation des enfants. Dans l’éducation d’un enfant, on ne lui dira pas de ne pas faire ça parce que c’est mal mais plutôt : « Ne fais pas ça, tout le monde te regarde. » C’est comme ça que vous pouvez avoir des éléments comme le « crédit social » qui joue sur cette honte ancrée dans le fonds civilisationnel chinois, des éléments qui seraient impensables ici à cause de leur intrusion dans la vie privée des gens. Du moins normalement, ce serait impensable ici. Je précise « normalement » vu qu’il n’y a plus grand-chose de normal depuis le mois de mars. Mais si on n’est pas sous le regard des autres, les choses se passent d’une manière différente. Il n’y a pas les idées de Bien et de Mal mais plutôt l’idée qu’il y a un ordre du monde et que cet ordre du monde doit englober et phagocyter.

Je dirais que nous sommes face à un risque concret parce que beaucoup de gens ne comprennent pas comment la Chine fonctionne (totalitarisme et civilisation chinoise). Nous sommes face à un risque de phagocytose des sociétés occidentales par la Chine. Ceci n’est compris par à peu près aucun gouvernement du monde occidental. Et quand je vois des commentaires (la plupart du temps élogieux et naïfs) sur la Chine, je suis consterné. Des gens comme M. @LEWISTRUDEAU peuvent toujours continuer à me comparer à Gengis Khan mais ils devront tôt ou tard, en tout respect, voir la réalité en face.

Nous sommes dans une guerre mondiale. Ce n’est pas une guerre mondiale armée contre armée mais bien une guerre mondiale d’un nouveau type. Et notre ennemi principal dans cette guerre mondiale est la Chine communiste et malheureusement, elle avance à vitesse grand V grâce au coronavirus de Wuhan qui est pour elle un instrument de guerre biologique et psychologique comme je l’ai déjà expliqué. C’est comme ça que les choses doivent être vues et analysées. Et si nous ne comprenons pas ce qu’est « the chinese way of war », nous risquons de nous retrouver perdus très rapidement. C’est un thème qui méritera d’être beaucoup plus développé. En tout cas, l’enjeu des années qui viennent pour nous dans le monde occidental est notre confrontation à la façon chinoise de nous faire la guerre, donc notre confrontation à « the chinese way of war ».

Si vous voulez, je peux vous recommander des livres que vous pouvez lire pour bien comprendre ce qui se joue actuellement. J’ai parlé de « Voici revenu le temps des imposteurs » de Guy Millière, oui. Mais vous pouvez également ajouter « Le Choc des civilisations » de Samuel Huntington et « Le Meilleur des Mondes » d’Aldous Huxley. Je vous recommande également de lire le livre « COVID-19 : Autopsie d’une crise sanitaire » de Jean-Dominique Michel ainsi que « Et si Didier Raoult avait raison? » de Guy Courtois. Je recommande aussi le livre du professeur Christian Perronne : « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? : Covid-19 : l’union sacrée de l’incompétence et de l’arrogance ».

Je vous recommande également de visionner les documentaires « L’OMS dans les griffes des lobbyistes » et « Malaria Business ». Je les ai déjà partagés sur Twitter mais vous pouvez facilement les retrouver sur Youtube.

Je vous recommande aussi l’émission de radio « André Bercoff dans tous ses états » d’André Bercoff en France et dont plusieurs segments et entrevues intéressantes se retrouvent aussi sur Youtube.

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